Cette signification est rapportée de la Chine ancienne. Pour eux, le pied désigne la partie du corps qui sauvegarde la santé. La technique de la réflexologie repose sur des pressions manuelles sur des zones « réflexes ». 

En Egypte, il a été retrouvé sur un sarcophage un pictogramme de personnes pratiquant la réflexologie plantaire et palmaire. Un hiéroglyphe était inscrit « Veuillez apaiser la douleur ». 

En Europe au 16e siècle, les docteurs Adamus et A’Tatis écrivaient un ouvrage sur la thérapie des zones réflexes. Cellini, orfèvre et sculpteur italien, utilisa de fortes pressions sur ses doigts et ses orteils pour soulager les maux dont il souffrait, qui fut un succès. 

Le docteur Alfonso Cornélius souffrant d’une infection, découvrit lors de sa convalescence le massage pression. Il remarque l’efficacité de celui-ci surtout en insistant sur les zones qui étaient douloureuses. Il a donc mis en pratique cet usage avec ses patients. Et en 1902, il publia son ouvrage « Druckpunkte » qui signifie « Point de pression, origines et implications ».  

Aux Etat-Unis, au 20e siècle, le Dr Fitzgerald met en place le découpage du corps par zones longitudinales et verticales. Il constate qu’avec une pression locale sur un orteil, un effet antalgique (surpression de la douleur) est constaté sur l’une des zones corporelles. 

En 1930, la collaboratrice du Dr Fitzgerald, Eunice Ingham, affine le repérage des zones et développe la cartographie des zones et points sur les pieds et les mains où sont représentés les parties du corps. C’est elle qui lance le premier livre de réflexologie et la première école.